29/09/2003
Boite de réception
saturée
Dès que j'aurais mis un terme à cette histoire de logement
fantôme, je prendrais mon courage à deux mains, et répondrais
à l'interminable liste de mails en retard. Mes excuses à
tous ceux qui attendent.
26/09/2003
Programmation musicale
Je dois faire mon mea culpa, après avoir dénoncé
à tort l'absence de concert dans le sud-est de la France. Assister
prochainement au concert de Muse et Placebo en l'espace de 3 semaines
va presque suffire à me faire revenir sur cette impression de néant
culturel. Je lèverais toute réserve dès que j'aurais
vu Jack the ripper sur une scène Marseillaise.
24/09/2003
Un pas de plus vers la sédentarité
Les rouages administratifs et sociaux forcent à
la sédentarité, ne serait-ce que par le casse-tête
que représente un changement de domicile. J'en avait fait la douloureuse
expérience il y a quelques années avec des déménagements
forcés tous les six mois, et me retrouve à nouveau dans
cette situation de transition géographique. A ce changement de
décor doublé d'une recherche d'un changement de vie, vient
se greffer cette quête de l'improbable domicile un peu plus fixe
que le précédent. Comme il semblerait que toute quête
est un apprentissage initiatique, plusieurs notion jusqu'ici inconnues
me sont apparues:
-Les logements peu chers sont laids
-Les logements peu chers sont bruyants
-Les logements peu chers sont sombres
-Les logements peu chers sont en piteux état
-Les propriétaires de logements laids, bruyants, sombres, et en
piteux état, profitent de l'inflation immobilière pour augmenter
le prix de leur bien invendable.
-Il faut régulièrement revoir à la hausse son budget
initial pour commencer à visiter des logements décents.
-Aix-en-Provence est une ville particulièrement chère.
-Visiter des appartements est une activité à temps plein.
Éplucher les annonces, téléphoner, combiner les rendez-vous,
et visiter, occupe des journées entières.
-Les logements dans lesquels j' aimerais vivre sont chers.
Il va falloir une fois de plus m'en remettre
à ma bonne étoile pour trouver la perle rare, ou attendre
2034 pour une hypothétique chute des valeurs immobilières.
21/09/2003
Absent
La mise à jour de ce blog laisse à désirer. Explication
plus tard.
16/09/2003
L'arrogant au
double langage
Le sommet de l'OMC est un échec. Comment pouvait-on penser un seul
instant pouvoir concilier les intérêts économiques
des pays riches et les manoeuvres de survie des pays pauvres? Si la situation
n'était pas aussi désespérée, on pourrait
rire de l'image de chevalier blanc que tente de se donner la France dans
le conflit Irakien, alors que le représentant de l'union Européenne,
cautionné par le gouvernement Français, enfonce le clou
du libéralisme en saignant à blanc les pays qui auraient
besoin d'une perfusion.
La ligne de conduite est claire: On veut bien passer pour les justiciers
de l'univers, mais surtout si ça ne fait pas trop d'ombre au business.
Ce qui aurait pu être une alternative à la toute puissance
américaine peut bien se révéler être une simple
imitation envieuse.
14/09/2003
Sur les rails du
Zen
C'est une dispute ordinaire, avec la mauvaise foi de rigueur, les crocs
sortis, l'agressivité des scènes de ménage, et sa
diffusion sur les ondes. Cela donne quelque chose du genre:
-Quoi, pourquoi tu me regardes comme ça..?
-Mais je ne te regarde pas "comme ça", je te regarde
tout court.
-Si, tu voyais comme tu me regardes...
-Mais je te regarde simplement...
etc...
Le commentaire qui faisait
office d'argument publicitaire expliquait qu'il y avait une solution miracle
pour gérer son stress quotidien. Mais mon oreille distraite ainsi
que les bruits de la circulation couvrirent le volume sonore de mon autoradio,
si bien que je compris quelque chose du genre..."....Avec le thé
vert....".
Ah bon, le thé vert a des vertus apaisantes? je l'ignorais.
Quelques jours plus tard,
la même querelle est à nouveau diffusée, m'incitant
cette fois-ci à prêter l'oreille avec plus d'attention. Bien
plus étonné que la première fois, je réalise
qu'il ne fallait pas comprendre "thé vert", mais "T.E.R.".
La SNCF prouve une fois de plus qu'à défaut de garder sa
fiabilité, elle conserve son sens de l'humour.
11/09/2003
Le p'tit cochon qu'on gratte
L'émerveillée
sait faire des merveilles avec ses petits doigts. Qu'elle prenne garde,
j'ai toute une collection de photos d'elle. Et pas toutes montrables...
10/09/2003
Le fabuleux déclin
d'Amélie
A
chaque rentrée scolaire, qui coïncide avec la rentrée
littéraire (à moins que ce ne soit l'inverse), se pose la
même question: Vais-je enfin trouver le roman d'Amélie Nothomb
qui va me convaincre de son talent si évident pour tous? Bien échaudé
par l'affligeant Robert des noms propres qui m'avait fait jurer
de rompre définitivement avec cet auteur, l'hésitation était
d'autant plus importante que les dernières nouveautés du
Diable Vauvert me faisaient de l'oeil.
Mais j'ai joué la carte de l'ouverture, décidé à
laisser une nouvelle chance à une des plus populaires écrivains
du moment.
La seule surprise du roman venait du fait que j'ai pu croire un seul instant
être surpris. On y retrouve tous les ingrédients de ses derniers
romans, et une méthodologie qui pourrait faire reconnaître
son style parmi des centaines. L'histoire des ces deux adolescentes, une
introvertie et complexée, l'autre séductrice et manipulatrice,
plante déjà le décor des personnalités caricaturales
qui vont s'affronter. Car l'alchimie des livres de la romancière
repose sur une recette bien rodée et éprouvée: un
enchaînement de rhétorique et de répliques déversées
par des archétypes qui font office de personnages dès les
premières lignes, ne présentant ni nuance ni profondeur.
Seuls les duels intéressent l'auteur qui semble incapable de bâtir
un personnage attachant à la personnalité complexe, vivante,
et crédible. Ces joutes verbales croissantes qui tiennent lieu
de récit ne viennent être interrompues que par une chute
attendue: les personnages ne sont pas ce qu'on tente de nous faire croire
depuis le début: les faibles deviennes forts, et les forts sont
vaincus.
Plus que jamais, avec ce nouveau roman,
Amélie Nothomb est à la littérature ce que le Mac
Do est à la gastronomie: un produit de consommation rapide destiné
aux adolescents, et à la saveur prévisible.
09/09/2003
Petite mise au
point
C'est toujours un peu embarrassant, voire lassant de devoir reprendre
un propos. Je sais bien que certains de mes posts font réagir,
par les réponses que je reçois par mail ou par des posts
qui se veulent des répliques face à des propos mal interprétés.
Quand je lis certains plaidoyers
en faveur du sport, je ne peux que conclure que soit je m'exprime mal,
soit je ne suis pas compris par tous. Lorsque Mafaika
extrait certaines phrases de mon post, il prend forcément le risque
d'en purger le sens général, et je me vois contraint de
me plonger dans un fort désagréable devoir de justification,
ou plutôt de reprendre mon idée avec des sous-titres, et
de rectifier certaines attaques personnelles, ayant été
qualifié de "méprisant".
En quelques phrases simples, mon propos
n'était pas de dresser un procès d'intention aux sportifs,
mais de déplorer la façon dont le sport est popularisé.
Il sert de prétexte à exprimer une variante de préférence
nationale (curieusement, "vive la France" choque moins dans
un stade que dans un meeting du FN). On tente de nous faire croire que
les sportifs courent pour un pays alors qu'ils le font avant tout pour
eux.
Leurs performances est le résultat d'un difficile entraînement
et de sacrifices, mais je ne vois pas de raison de plus admirer une personne
qui s'entraîne 10 heures par jour pour courir plus vite, que Mr
Robert qui va travailler 12 heures dans son usine. la différence
entre les deux est celle que nous impose certains médias: la starification.
Accueillir des joueurs de foot comme des héros nationaux montre
une étrange image de la réussite et de ce vers quoi il faudrait
tendre pour être adulé.
La longue liste d'anecdotes et de personnalités du monde du sport
citée par Mafaika montre bien qu'il connaît son affaire,
mais ne vient en rien étayer une quelconque démonstration.
Oui, il y a des gens bien parmi les sportifs, au même titre qu'il
y a des cons. Comme dans une rue: un éventail de personnalités.
Admirer une personne sous le simple motif qu'il est sportif est du domaine
du préjugé, dans la mesure ou j'estime plus judicieux d'admirer
une personne pour ce qu'elle est que pour ce qu'elle fait.
Du mépris, je n'en ai que pour
les mouvements de masse qui annihilent la réflexion individuelle,
les manipulations idéologiques, la réponse "c'est comme
ça", et la pernicieuse hiérarchisation humaine que
l'on tente de nous faire établir par l'intermédiaire de
la célébrité.
Je serais également curieux de savoir ou j'ai bien pu tenir un
propos comme "c'est de la merde, c'est des cons et je méprise
viscéralement", en dehors d'une simple interprétation
personnelle d'un blogueur qui me connaît bien mal. Si je l'avais
pensé, je l'aurais écrit en toutes lettres...
08/09/2003
De la Mobotomie pour les Flashs
Il m'a fallu relire plusieurs fois l'article sur le projet
de flashmob pour comprendre de quoi il s'agissait, quel était le
sens, le piège, l'intérêt, ou le message, mais je
n'ai pas pu soutirer autre chose qu'un vague concept du genre "il
faut suivre les instructions".
The first rule of the flasmob is "you do not
talk about Flashmob".
J'ai enfin pu éclaircir les points
obscurs de l'idée lumineuse par la description de l'évènement,
relayé sur de nombreux blogs. Si le phénomène ne
concerne pas forcément les blogueurs, il touche par contre préférentiellement
les internautes. Le nom qui pouvait initialement évoquer un rassemblement
de mobylettes chromées, désignait plutôt une "mobilisation
éclair", que le déroulement a plus justement défini
comme "mobilisation sous les flashs". Et
c'est grâce à cette médiatisation mystérieusement
importante que j'ai pu bien comprendre de quoi il s'agissait. Et c'est
vraiment très simple, il suffisait d'appeler les choses par leur
nom:
Un grand Jacques a dit pour adultes qui s'ennuient, filmé
par des médias qui n'ont pas grand chose à dire. De petites
épreuves simples,
Jacques a dit "roulez-vous par terre"
Jacques a dit "ouvrez votre parapluie"
Jacques a dit "applaudissez"
et tout le monde est content d'avoir vécu une expérience
aussi forte, et on peut alors rentrer chez soi avec l'impression du travail
accompli.
Si l'excuse de la bonne partie d'enfantillage est recevable, le relais
assuré par les médias est plus obscur dans ses intentions.
Cherchaient-il à montrer que les internautes étaient de
francs rigolards, qu'ils avaient gardé une âme d'enfant,
qu'on pouvait mobiliser une foule sans aucun motif, qu'on pouvait manipuler
un groupe sans pression politique, qu'à force de dire "t'es
pas cap'...", on pourrait faire sortir les internautes barbouillés
d'excréments?
Je serais curieux de connaître le
nombre de participants qui ont pu trouver que le project Mayhem
de Fight Club n'était possible que grâce à l'absence
de réflexion et à l'obéissance aveugle de ses membres
volontaires. A quand la surenchère des épreuves pour pimenter
et alimenter la soif de défi et de mimétisme?
1st rule of project flashmob is: you do not ask questions
2nd rule of project flashmob is: you DO NOT ask questions
3rd rule of project flashmob is: in project flasmob, there are no excuses
4th rule of project flashmob is: no lies
5th rule of project flashmob is: you have to trust Tyler instructions
07/09/2003
Tony reprend du
service
Dans ma recherche
de polyvalence et de "touche à tout", je n'avais
pas encore expérimenté l'abonnement répété
aux fonctions culinaires, la quêtes matinale de produits fraîchement
cueillis, et la réflexion sur les méthodes originales
pour accommoder ces ingrédients. Me voici maintenant avec
une corde de plus à mon arc, depuis que j'ai passé
avec succès mon diplôme de Tony Micelli.
Pour les rares personnes qui ignoreraient encore qui a bien pu laisser
son nom à cette formation d'homme de maison, il s'agit du
célébrissime personnage de la série télévisée
Madame est servie, qui a fait fantasmer la totalité
des jeunes filles en âge d'être initiées aux
auto-attouchements (soit dans une fourchette comprise entre 13 et
17 ans), avant qu'elles ne se rendent compte qu'il avait tout de
même un côté Italien fortement prononcé,
gestuelle et mimiques comprises.
Fort heureusement pour moi, la coupe de cheveux de footballeur des
années 80 ne fait plus parti des critères pour l'obtention
de ce diplôme, et je vais pouvoir poursuivre mes perfectionnements
gastronomiques en écoutant autre chose qu'Eros Ramazzotti. |
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06/09/2003
Nouvelle rubrique
C'est avec un plaisir non dissimulé que j'inaugure la création
d'un nouvelle page du site dédiée aux Fanarts. C'est le
Rual qui essuie les plâtres avec un détournement tout en
finesse.
05/09/2003
Trois Chevaux
Conseillé
par une mystérieuse lectrice dénommée Aurélia,
j'ai poursuivi ma découverte de la littérature Italienne
qui représentait une de mes grosses lacunes de lecteur. L'histoire
de ce quinquagénaire évoquée dans Trois
chevaux est un entrelacs ou se mêlent présent
et passé sur fond de dictature argentine, desservi par un
style simple ou fleurissent les métaphores botaniques. Des
phrases courtes nourries par des mots forts, ce merveilleux roman
qui oscille entre poésie et réalisme, glisse sans
en avoir l'air vers une interrogation sur le sens de la vie. |
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03/09/2003
Tout ce qui brille
n'est pas d'or
Ils sont là, ils posent avec un sourire aussi éclatant que
leurs médailles, tentant de nous faire croire qu'ils ont été
quelques temps les sept mercenaires au service d'une nation. Je ne parviens
pas à éprouver autre chose qu'une vague satisfaction pour
eux-même, leur réussite comme récompense à
leurs efforts, mais à aucun moment ne les perçoit comme
des ambassadeurs. Ce n'est pas faute d'avoir été assommé
par l'habituel discours médiatique d'un chauvinisme à en
rendre jaloux les partis nationalistes, mais seulement le fait de ne pas
adhérer à ce patriotisme dégoulinant. Comme d'ordinaire,
on se moque bien de l'exploit sportif dans son ensemble en prenant soin
de résumer l'évènement par le classement des français
et le nombre de médailles au total. Le reste n'a aucun importance.
Si l'exploit sportif sert une fois de plus de prétexte pour s'intéresser
à l'athlétisme, pourquoi continuer à en faire une
histoire de pays et de frontière? Et si la compétition doit
servir une fois de plus de prétexte pour exprimer sa préférence
nationale, ne glisse-t-on pas une fois de plus vers une démarche
communautariste légitimée par l'opinion publique? Il semble
tellement impératif d'encourager une personne sous le simple motif
qu'elle est de notre nationalité, que les commentaires sportifs
se résument à des hurlements de supporters imbibés
de Kronenbourg.
A ce titre, je tentais d'expliquer il
y a peu de temps mon indifférence qui virait à l'aversion
pour le sport. Les sportifs sont devenus héros, et je n'aime pas
cette idée de l'héroïsme. Je ne parviens pas à
admirer une personne parce qu'elle court vite, saute haut, conduit pied
au plancher, donne un coup de pied dans un ballon, ou renvoie une balle.
J'ai besoin de sentir un petit plus pour l'humanité, une richesse
d'âme, un esprit brillant, une idée lumineuse, une beauté
créatrice. Je ne vois à la place que spectacle, commerce,
orgueil, et nationalisme. J'admire les idées, mais pas les performances,
d'autant plus quand celles-ci sont purement physiques. Et ce ne sont malheureusement
pas les déclarations des sportifs, d'une légèreté
inversement proportionnelle à leur compte bancaire, qui risquent
de me donner tort ou de forcer d'une quelconque façon mon admiration.
02/09/2003
Décalage horaire
Oui, il y a un bon décalage entre la rédaction
des posts, et leur publication (idem pour mes mails en retard). Mes possibilités
de connexion sont assez limitées actuellement, mais je compte bien
y remédier avec l'aide d'un Monsieur Geek-réseau.
01/09/2003
Je rends ma copie
C'est avec un retard honteux qui rend mon post presque
obsolète par son anachronisme que je réponds enfin à
la question posée par JL de MediaTIC
sur nos opinions concernant le succès des Blogs (Question
du 29/08/2003). Je m'attelle d'autant plus volontiers à cette tâche
qu'il ne me semble pas, d'après mes souvenirs, avoir écrit
une quelconque justification sur l'existence de mon Blog.
Je commencerais par un peu de langue de
bois, car la question est d'autant plus difficile que le terme désigne
plusieurs types de sites bien différents les uns des autres. Si
on pouvait initialement définir un Weblog comme un journal intime
en ligne, cela semble bien restrictif actuellement pour désigner
tout le panel de styles qui se cachent sous cette terminologie. Il y a
bien sur toujours les carnets personnels qui développent les pensées
intimes et les activités quotidiennes de leurs auteurs, mais il
y a aussi les chroniques sur l'actualité, les mini reportages thématiques,
les réactions face à un sujet, les critiques, les découvertes
artistiques, l'humour, qui sont autant de façon d'aborder la perception
de sa propre vie.
On peut trouver autant de raison de créer un blog qu'on trouve
de type de blog, que ce soit pour sa thérapie personnelle, pour
diffuser une passion, une philosophie, ou des écrits, rassurer
son ego par son audience et la reconnaissance des lecteurs, se sentir
exister, provoquer, hurler sa haine ou son désespoir, prouver à
soi et aux autres qu'on a des choses à dire, combler un quotidien
insipide, réaliser qu'on sait finalement aligner quelques mots,
se sentir comme un élément d'une communauté, rompre
un isolement...
Il y a bien sur un égocentrisme dans la démarche, autant
que chacun des actes de notre quotidien visant à capter un tant
soit peu de reconnaissance, mais dans tous les cas, un Blog restera toujours
une vitrine de soi, dans laquelle on expose ce que l'on veut bien montrer,
sous forme de mise à nu ou de vêtements de circonstance.
Mais la question n'est qu'à moitié
abordée si on ne parle que de la raison de la création d'un
Blog. Il reste l'autre partie qui contribue à ce succès,
celle de l'ombre: les lecteurs. Ne voir qu'une exhibition dans un blog
revient à oublier que son auteur est également un lecteur
qui passe probablement plus de temps chez les autres que sous son propre
toit.
Le lecteur peut également être un simple spectateur, mais
l'intervention dans les commentaires, et la volonté de s'exprimer
à son tour au travers d'un site qui va lui ressembler, vont souvent
entraîner la création d'un blog, pour enfin prendre toute
la mesure de ce qui est l'essence même du phénomène:
l'interactivité. S'exprimer librement et en avoir un retour.
Il y a dans la lecture d'un blog une recherche d'affinité, de beauté,
d'émotion, de rhétorique, de légèreté,
de séduction, de rêve, de découverte... tout ce qu'on
peut finalement rechercher dans la lecture d'un roman ou d'une biographie.
Que ce soit dans l'écriture ou
la lecture d'un blog, il y a un élément qui reste la clef
et le maître mot du succès des blogs: le plaisir. |